Articles avec litterature et cafe chaud tag

Lettres persanes (1721, Montesquieu)

Publié le par GouxMathieu

Lettres persanes est de ces textes, de ces romans, qui ne me plurent point au commencement et qui, le temps allant, s'imprimèrent plus aigûment en moi. Sans y paraître, comme pour Vigny, ces lettres vinrent doucement s'installer en moi, plus d'ailleurs...

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Requiem (1963, Anna Akhmatova)

Publié le par GouxMathieu

De mes années de concours de l'agrégation, j'ai gardé bien des souvenirs, des visages, des citations, des noms. Tout ne fut pas toujours heureux ; mais les découvertes véritables étaient grandes et belles. Parmi elles, Anna Akhmatova, qui jusqu'au nom...

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1984 (1949, George Orwell)

Publié le par GouxMathieu

Le temps allant, je me méfie des concordances adventices, des belles coïncidences, et trop belles même. Tel auteur, des siècles avant notre ère, avait tout deviné de notre époque ; telle peintresse a, à la Renaissance, dépeint avec clairvoyance la politique...

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Bouvard et Pécuchet (1881, Gustave Flaubert)

Publié le par GouxMathieu

L'amour que nous portons aux œuvres n'est pas toujours proportionnelles au temps qu'on leur consacre. Mon auteur préféré est Chateaubriand, je n'en ai parlé qu'une fois ; Hugo, dont je goûte peu les romans, est davantage représenté ; Queneau, arrivé tardivement,...

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Les Fleurs bleues (1965, Raymond Queneau)

Publié le par GouxMathieu

Pendant les vacances de noël, je suis revenu à de vieilles amours : la littérature expérimentale, décalée, surréaliste, lunaire. Par hasard, je trouvais en seconde main Les Fleurs bleues, que j'avais parcouru jadis, que j'ai perdu depuis, que j'ai retrouvé...

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Les Contes du Chat Perché (1943-1946, Marcel Aymé)

Publié le par GouxMathieu

J'ai déjà eu l'occasion de le dire ailleurs, mais on ne choisit pas toujours ses amours. Si j'ai tendance à dire que, chez moi, la littérature a commencé entre le collège et le lycée, et avec Victor Hugo et Lewis Carroll, c'est oublier néanmoins une série...

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Manon Lescaut (1731, l'Abbé Prévost)

Publié le par GouxMathieu

J'ai déjà eu l'occasion de le dire, ici et ailleurs sans doute : mais de toutes les périodes historiques de la littérature française, c'est encore du dix-huitième siècle que je me sens le moins proche. Certes, Manon Lescaut, entre quelques autres, fait...

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Frouss' Land (1997-1999, Pinchot, Colin & Migou)

Publié le par GouxMathieu

Malgré mon appétence pour le jeu de rôle, ne serait-ce que du point de vue vidéoludique comme j'ai eu à le dire l'une ou l'autre fois ici, les "livres dont vous êtes le héros" m'ont toujours laissé plus ou moins froids. Trop complexes à mon goût, se concentrant...

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Les Misérables (1862, Victor Hugo)

Publié le par GouxMathieu

Il y a de cela huit ans déjà, j'évoquais L'Homme qui rit , que j'appelais jadis le seul roman hugolien que je sauvais dans mon panthéon. Mon point de vue ici a quelque peu changé : si je persiste à trouver ce dernier comme étant le mieux réussi de tous,...

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Le Livre du Rire et de l'Oubli (1979, Milan Kundera)

Publié le par GouxMathieu

De tous les auteurs, et autrices, que je puis connaître, Milan Kundera demeure pour moi une énigme, en ce sens que j'ignore encore si je l'apprécie ou non ; sa lecture produit en moi un mélange confus de génie et d'indécision, chose qui ne m'a jamais...

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On the Road (1951, Jack Kerouac)

Publié le par GouxMathieu

Par mon âge, je ne connais la "beat generation" que par les témoignages, mais également par les caricatures ; des personnes ayant une haute opinion d'elles-mêmes, qui mélangent jazz, poésie, alcool et drogues dures, composant des sonnets incompréhensibles....

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King Kong Théorie (2005, Virgine Despentes)

Publié le par GouxMathieu

Il est toujours délicat pour un homme de parler féminisme, quand bien même les conséquences, concrètes, de ce mouvement, toucheraient favorablement mon genre et ma personne ; mais je ne me risquerai point ici de parler de théorie ou de critique. Je veux...

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La Disparition (1969, George Perec)

Publié le par GouxMathieu

Point de symbolique cachée ici : je n'ai pas assez de talent pour me risquer aux lipogrammes, aussi j'écris sans contraintes. De La Disparition, on connaît à présent beaucoup son jeu primordial ; mais réduire le roman à ce seul exercice de style est,...

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Amours, délices et orgues (1898, Alphonse Allais)

Publié le par GouxMathieu

Occasionnellement, on entend parler du "bon mot à la française", ce génie tout particulier qu'aurait notre culture et sa tendance à l'aphorisme, au bout-en-train, au trait d'esprit. Je ne sais si cela est propre à notre civilisation : mais si cette tendance...

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Murder on the Orient Express (1934, Agatha Christie)

Publié le par GouxMathieu

Les hasards de l’existence me font écrire ce billet tandis que je me trouve dans un train fortement ressemblant à ceux de l’ancien temps, avec ces cabines que longe un grand couloir étroit. Il n’en fallait pas plus pour me ressouvenir d’Agatha Christie,...

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Gagner la guerre (2009, Jean-Philippe Jaworski)

Publié le par GouxMathieu

Toutes choses égales par ailleurs, je ne goûte guère la fantasy en littérature. J'aime pourtant ces imaginaires au cinéma ou en bande dessinée ; mais si ce n'est Pratchett, et dans une moindre mesure le vieillissant Tolkien, rien ne m'aura attiré. C'est...

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Cyrano de Bergerac (1897, Edmond Rostand)

Publié le par GouxMathieu

Il y a des textes dont l'écho est si fort qu'ils résonnent loin, bien loin de leur origine. On les trouve dans des séries télévisées, des bandes dessinées, des opéras ; on navigue en permanence dans leurs univers, sans le savoir pourtant. Ce qui est étrange...

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Tractatus Logico-Philosophicus (1921, Wittgenstein)

Publié le par GouxMathieu

Toutes choses égales par ailleurs, je lis peu de philosophie. Précisons : si j'en rencontre, c'est comme mâtinée dans telle ou telle œuvre, sans y paraître, d'une façon toute montaignienne finalement et cela me plaît. Il y a des exceptions, surtout parmi...

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The World According to Garp (1978, John Irving)

Publié le par GouxMathieu

Évidemment, ou plutôt, comme on pourrait s'en douter et comme je l'ai dit ailleurs, je ne crois pas vraiment au pouvoir de la littérature. Tout comme les chansons, les films, les peintures ne changent point le monde, les livres ne changent rien non plus....

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Great Expectations (1861, Charles Dickens)

Publié le par GouxMathieu

À tout seigneur, tout honneur : c'est par South Park que je fis jadis la connaissance de ce roman. Il y a, dans cette série, un garçonnet nommé "Pip" ; il révèle dans un épisode que son nom est un hommage au protagoniste des Grandes Espérances ; curieux,...

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