Top articles
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Pokémon version bleue (1996, Game Freak)
Je ne serai guère original : étant né dans la seconde moitié des années 1980, étant attiré par la culture populaire et le jeu vidéo, je ne pouvais qu'être qu'un Pokémaniac. Peu sont ceux de ma génération à ne pas l'avoir été, même fugacement ; mais contrairement...
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Histoire d'un voyage faict en la terre du Brésil, autrement dite Amérique (1578, Jean de Léry)
Ces derniers temps, les mises à jour de ce blog se sont espacées : je peux certes blâmer le travail, mais je pense également qu'il me manquait de l'à-propos, cet esprit qui me faisait dire que l'instant était venu de parler de ceci ou de cela. L'écriture,...
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Le Pacte des loups (2001, Christophe Gans)
Quand je pense au cinéma français, et à tort sans doute, je ne pense pas vraiment à l'action, davantage à la comédie, voire au drame. Malgré tout, j'en retiens quelques uns : Le Pacte des loups, surtout, qui me fascina jadis, et m'intrigue encore maintenant....
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Baba is You (2019, Arvi Teikari)
J'aime les jeux d'énigme et de réflexion, depuis toujours ; et ce même si je ne suis pas toujours doué à ceux-ci. Le jeu vidéo a cependant cet avantage, que les solutions et les guides aident même les plus incertains à progresser et à profiter finalement...
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Le Typhon, ou la Gigantomachie. Poème Burlesque (1644, Scarron)
Ces dernières semaines, pour une communication que je donnerai prochainement, je me suis replongé dans l'œuvre de Scarron que l'on connaît surtout pour Le Roman Comique, et pour son Virgile travesti. Le Typhon, moins connu, mérite l'attention. Cette épopée...
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La Ribambelle (1965 - 2012, Roba et divers)
J'ai toujours eu cette impression que le genre de "l'aventure de la bande de potes" a connu son période lors des années 60. Ces œuvres, qui mettent en scènes une ligue de bonnes et de bons amis au gré de diverses péripéties, m'ont toujours plu : et La...
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The Breakfast Club (1985, John Hughes)
J'ai souvent pensé que l'on découvrait les œuvres, de quelque nature qu'elles soient, toujours au moment idoine ; qu'il faut être disposé pour les voir et les entendre. The Breakfast Club, que je ne connus que bien tard, est peut-être ma seule exception,...
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Goldeneye 007 (1997, RareWare)
Les jeux de tir "à la première personne", ce qu'on appelait jadis doom-like, ce qu'on nomme aujourd'hui FPS, ne m'ont jamais franchement attiré, à quelques exceptions près. Il faut un chef d'œuvre pour me faire venir, et me faire rester : Goldeneye 007...
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Cahier d'un retour au pays natal (1939, Aimé Césaire)
Dire qu'Aimé Césaire est l'un des plus grands poètes de langue française, c'est l'évidence même ; dire qu'il a été pour moi la plus grande des révélations, c'est une évidence encore, plus personnelle cependant, mais tout aussi belle. J'ai connu ce texte...
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Starmania (1979, Luc Plamondon & Michel Berger)
Les opéras, tout comme les comédies musicales, ne m'ont jamais franchement bouleversé. C'est une affaire de goût, je pense, d'éducation peut-être : mais encore maintenant, cela me laisse plutôt froid. Starmania est alors une exception pour moi, sans que...
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Baki (1991 - en cours, Kaisuke Itagaki)
Les mangas de combat font partie de mes favoris, j'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en parler ici ou là. Il y a quelque chose de fascinant à voir ces sur-humains, aux musculatures improbables, consacrer leur vie à perfectionner leur art et tout perdre, ou...
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The Office (2005-2013, Gervais & Merchant)
Par différents hasards de l'existence, le monde de l'entreprise ne m'est connu ni de ma personne, ni de ma famille : je viens d'une lignée d'ouvriers, de paysans et de fonctionnaires. Aussi, je n'en connais que des échos lointains et des images d'Épinal....
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Infernax (2022, Berzerk Studio)
On peut se demander jusqu'à quel point une esthétique comme celle-ci peut être qualifiée de "retro" tant elle est implantée depuis plus de dix ans, qu'elle a été substantiellement modifiée, qu'elle ne garde plus que la surface des choses et non leur profondeur....
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Une histoire de la phrase française (2020, Gilles Siouffi, dir.)
Quand je dois résumer mon travail, je dis souvent, et cavalièrement, qu'il consiste à lire pour ensuite écrire des textes que d'autres liront. La désinvolture affectée de l'expression ne cache cependant en rien le fond de mon activité, livresque par essence,...
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Le Marsupilami (1987 - en cours, divers)
J'ai découvert la série des Spirou et Fantasio , à l'époque, de façon désorganisée : je prenais un album, puis l'autre, comme je les trouvais. Si ce n'était quelques dyades, ce n'était pas dérangeant. De loin en loin, apparaissait le Marsupilami, cet...
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Us (2019, Jordan Peele)
Le genre de l'horreur n'a jamais été, pour le cinéma, ma tasse de thé, même si j'ai déjà eu en à parler ci et là. Mais lorsque j'aime, j'aime absolument ; et Us est à présent l'un de mes films d'horreur favoris, sans commune mesure avec le reste. J'ai...
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Castlevania: Symphony of the Night (1997, Konami)
J'ai toujours aimé voir naître des genres nouveaux dans les médias que je suis. Le jeu vidéo a beau être un média jeune, beaucoup de choses naquirent avant ma naissance ; j'ai cependant eu la chance de voir arriver Symphony of the Night, comme un éclair...
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Génie du christianisme (1802, Chateaubriand)
Je n'ai pas un rapport difficile avec la religion, comme d'aucuns le disent parfois, comme je l'ai cru moi aussi jadis. Mon père est une grenouille de bénitier, plus par ennui que par conviction ; ma mère bouffe les curés. Moi, je n'ai jamais franchement...
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Peau d'Homme (2020, Hubert & Zanzim)
Comme j'ai eu à le dire quelques fois ici, les questions relevant du féminisme m'intéressent énormément, qu'il s'agisse de sa dimension historique, de ses propositions politiques, de ses différents courants. Lorsque je lus Peau d'Homme, je fus particulièrement...
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Bob's Burgers (2011 - en cours, Loren Bouchard)
Il faut le dire, la chute des Simpsons avait quelque peu laissé un vide en moi, qui n'attendait qu'à se remplir d'une nouvelle sitcom d'animation. Il y avait bien d'autres séries, mais elles n'étaient pas assez proches en esprit, elles ne rendaient pas...
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Solstice (1990, Software Creations)
Je garde des jeux de mon enfance pour plusieurs raisons : soit parce qu'ils furent des coups de cœur puissant, soit parce que je les associe à tel ou tel événement de ma vie. Et puis, il y a Solstice, qui me terrifia absolument quand j'avais cinq ou six...
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Comment voyager avec un saumon (1992, Umberto Eco)
Même si je ne m'en réclame pas nécessairement, la sémiotique ne m'a jamais totalement quitté depuis sa découverte, il y a une dizaine ou quinzaine d'année de cela. Mon travail grammatical s'en réclame parfois, mon analyse du jeu vidéo y trouve un cadre....
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Yakitate!! Ja-pan (2002-2007, Takashi Hashiguchi)
Ce que j'aime dans le manga, c'est l'incroyable diversité des situations et des thèmes que l'on peut y trouver. Aux côtés des histoires d'action, qui demeurent de loin mes préférées, on y trouve des récits sportifs, sur l'univers du vin, sur l'histoire,...
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The Thing (1982, John Carpenter)
Je reviens à Carpenter, ces derniers temps. Il ne m'a jamais vraiment quitté, qu'il s'agisse d'invasion extraterrestre ou d'une opération de sauvetage, aussi cela n'est-il pas surprenant que périodiquement, son œuvre se rappelle à moi. The Thing a gagné...
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Resident Evil 4 (2005, Shinji Mikami)
Alors que, plus de quinze ans après, ressortait en haute-définition cet épisode fascinant de la série de Capcom, je revenais à l'original sur Game Cube. On a oublié, peut-être, ce qu'il a représenté en son temps. Resident Evil 4 n'était effectivement...